Sylvain Connac le définit comme un mode d’organisation pédagogique où les élèves travaillent ensemble dans de petits groupes pour atteindre des objectifs d’apprentissage communs, tout en s’assurant du succès de chacun. La coopération vise l’apprentissage individuel, la découverte et l’appropriation de savoir.
Ils se distinguent par :
- L’interdépendance positive : Les membres du groupe dépendent les uns des autres pour réussir, ce qui encourage l’entraide.
- La responsabilité individuelle : Chaque élève reste responsable
- L’interaction face-à-face : Les échanges directs et bienveillants entre élèves favorisent les apprentissages sociaux et cognitifs.
- Le développement des compétences sociales : La coopération aide à développer des compétences telles que la communication, l’écoute, et la résolution de conflits.
- Une évaluation collective et individuelle : Les résultats sont évalués à la fois au niveau individuel et collectif pour renforcer l’engagement.
Sylvain Connac insiste sur le fait que l’apprentissage coopératif ne se limite pas au simple travail en groupe, mais repose sur une structuration intentionnelle des interactions pour maximiser les bénéfices pédagogiques et humains. Il détaille cette approche dans plusieurs ouvrages, dont Apprendre avec les pédagogies coopératives.